Le Cerema estime que le recul du trait de côte pourrait toucher jusqu’à 50 000 logements en France d’ici 2100
Cerema, 11 juillet 2019
Le Cerema a calculé, selon plusieurs scénarios, que le nombre de logements (maison et appartement) potentiellement atteints par le recul du littoral en 2100 serait compris entre environ 5 000 et 50 000 en métropole et dans les DROM, pour une valeur immobilière estimée entre 0,8 et 8 milliards d’euros.
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Bassin d’Arcachon : la dune du Pilat a perdu 20 centimètres en un an
Anne-Laure de Chalup, Sud-Ouest, 11 juillet 2019
La plus haute dune d’Europe culmine désormais à 106,4 mètres
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Lagos, l’une des villes les plus dynamiques du monde, s’enfonce dans les eaux
AFP, 10 juillet 2019
Lagos - Lagos, la ville "des lacs" d’Afrique de l’Ouest, est sous la menace constante de l’érosion côtière, aggravée par le besoin de toujours plus d’espace pour loger ses 20 millions d’habitants, et de sable pour construire ses centaines de milliers de bâtiments.
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Le chantier d’extension de Monaco sur la mer « à une étape charnière »
Le Figaro Immobilier, le 11 juillet 2019
"EN IMAGES - D’ici 2025, la Principauté doit gagner 6 hectares de foncier sur la mer Méditerranée. De quoi construire cinq immeubles et 14 villas dans un lieu ou le mètre carré peut se négocier à 100.000 euros."
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Rapport. Recomposition spatiale des territoires littoraux
Bruno Depresle, Thierry Galibert, CGEDD ; Frédéric Garnier, Jean-François Rocchi, IGA ; Cédric Audenis, John Houldsworth, Jean-Pierre Menanteau, IGF - MTES, rapport du CGED n° 012532-01, mars 2019 [publié le 8 juilllet 2019]
Le recul du trait de côte concerne aujourd’hui 19 % du littoral, à des degrés variables, 5 000 à 50 000 logements étant menacés à l’horizon 2100. La prise de conscience croissante des limites de la protection contre l’avancée de la mer a conduit à changer de regard, et la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC), élaborée en 2012 et réactualisée en 2017, met l’accent sur la recomposition spatiale du littoral et ses intérêts potentiels. L’amélioration progressive de la connaissance scientifique sur le recul du trait de côte et les conséquences d’ici à 2100 de l’élévation du niveau de la mer, le renforcement de l’information des élus et des citoyens et une meilleure articulation des responsabilités des différents échelons locaux, sont des pré-requis qui devraient permettre une meilleure appropriation du risque, la réorientation du marché immobilier, et une plus grande responsabilisation de l’ensemble des acteurs. L’objet de la mission portait sur le financement de la recomposition spatiale des territoires littoraux concernés par le recul du trait de côte. Afin d’inciter les collectivités locales concernées à s’engager effectivement dans des projets de recomposition spatiale, et de bien accompagner celles qui le font, la mission préconise de mettre en œuvre une démarche de contractualisation avec l’État portant sur des projets de territoire à l’échelle intercommunale, par exemple dans le cadre de projets partenariaux d’aménagement (PPA).
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Plans de prévention des risques naturels : un décret grave dans le marbre la qualification des aléas inondation et submersion marine
Philie Marcangelo-Leos - Localits, 8 juillet 2019
Un décret publié ce 7 juillet au Journal officiel définit les modalités de qualification des aléas "débordement de cours d’eau et submersion marine" ainsi que les règles générales d’interdiction et d’encadrement des constructions, dans les zones exposées aux risques définies par les plans de prévention des risques naturels (PPRN). Jusqu’ici, la doctrine de mise en pratique de ces derniers, notamment les principes de détermination de l’évènement de référence dimensionnant le zonage réglementaire pour les risques d’inondation et de submersion marine, reposait exclusivement sur des circulaires et des guides nationaux sans force contraignante, au risque de générer des disparités de traitement géographique et des contentieux.
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Décret n° 2019-715 du 5 juillet 2019 relatif aux plans de prévention des risques concernant les « aléas débordement de cours d’eau et submersion marine »
JORF n°156 du 7 juillet 2019
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Arrêté du 5 juillet 2019 relatif à la détermination, qualification et représentation cartographique de l’aléa de référence et de l’aléa à échéance 100 ans s’agissant de la submersion marine, dans le cadre de l’élaboration ou de la révision des plans de prévention des risques concernant les « aléas débordement de cours d’eau et submersion marine »
JORF n°156 du 7 juillet 2019
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Méditerranée : 88 % des eaux côtières françaises sont en bon état chimique
Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, 5 juillet 2019
Dans les années 1980, on pouvait légitimement craindre la mort à court-terme de la Méditerranée, étouffée par les rejets polluants. Aujourd’hui, son état de santé s’améliore mais les efforts doivent se poursuivre.
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Julien Rochette « Le tourisme est l’éléphant dans la pièce »
Christophe Alix, Libération, 5 juillet 2019
Julien Rochette, de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), met en garde contre le tourisme côtier et maritime.
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Le président du Parc naturel marin du bassin d’Arcachon condamne les arrêtés sur le banc d’Arguin
Anne-Laure de Chalup, sud-Ouest, 5 juillet 2019
À l’issue du conseil de gestion du Parc naturel marin ce jeudi soir, le président François Deluga a dénoncé les méthodes des services de l’État
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Rapport. Verdir le tourisme bleu : la nécessaire transition vers un tourisme côtier et maritime durable pour protéger nos océans et le climat
Jérémie Fosse (coord.), Eco-Union, juin 2019
e rapport, présenté lors du Blue Tourism Forum à Paris le 20 juin 2019, souligne la nécessité d’améliorer le suivi, la coopération et les schémas de gouvernance entre l’industrie du tourisme, les décideurs et les communautés locales, afin de réduire considérablement l’impact du tourisme côtier et maritime sur l’environnement, en particulier sur les ressources océaniques, aériennes, terrestres et aquatiques, tout en assurant sa résilience aux événements climatiques et en augmentant sa contribution au développement durable. Il fournit une évaluation de l’état du tourisme côtier et maritime dans le monde, en se concentrant sur les principales régions marines telles que la Méditerranée, les Caraïbes, le Pacifique et l’océan Indien. Il identifie les principaux acteurs, les tendances futures, les problèmes communs et un ensemble de solutions pour verdir le tourisme bleu dans les resorts, hôtels, croisières et établissements d’éco-tourisme.
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L’eau et ses représentations dans les paysages de zones humides littorales : entre visibilité et invisibilité.
Arnaud Bernard de Lajartre, Céline Barthon, Xavier Michel, Mathilde de Cacqueray, Céline Chadenas, et al.. Projet de Paysage, 2019, p. 1-23. [mis en ligne le 19/06/2019]
Partant du constat du renversement de sens et d’appréciation des zones humides littorales sous l’effet conjoint de l’évolution du regard porté sur ces paysages, de l’expertise scientifique et des politiques de protection et de valorisation touristique et patrimoniale, cet article interroge la place et le rapport accordés à l’eau et à ses interfaces dans les représentations paysagères des habitants et gestionnaires de quatre territoires reconnus pour l’importance de leurs zones humides. Basée sur un corpus d’enquêtes quantitative (800 questionnaires) et qualitative (40 entretiens) portant plus largement sur la gouvernance et le développement durable des espaces du patrimoine littoral, l’analyse présente des résultats contrastés. Ainsi, les différences de rapport à l’eau, au milieu et à sa gestion révèlent-elles la diversité des représentations des paysages de l’eau dont les éléments structurants (écologique, physique, socioéconomique et sensible) questionnent les problématiques d’aménagement et de gestion intégrée des zones côtières.
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