Ocean science research is key for a sustainable future. Martin Visbeck - Nature Communications 9, Article number : 690 (2018), publié en ligne 15 février 2018
Human activity has already affected all parts of the ocean, with pollution increasing and fish-stocks plummeting. The UN’s recent announcement of a Decade of Ocean Science provides a glimmer of hope, but scientists will need to work closely with decision-makers and society at large to get the ocean back on track.
Nice : comment mieux prédire les risques de glissements de terrain sous-marins ?IFREMER, 14 février 2018
Dans quelle mesure le glissement de terrain catastrophique de 1979 sur la pente niçoise peut-il se reproduire ? Un projet de recherche franco-allemand démarre ce 15 février pour tenter de répondre à cette question.
Protéger la haute mer? Claude Villeneuve - Le Quotiden, 14 février 2018
CHRONIQUE / Nous avons la chance au Saguenay de vivre près d’un des premiers parcs marins du Canada. Cette désignation amène une certaine protection aux écosystèmes maritimes uniques du fjord du Saguenay et d’une partie de l’estuaire du Saint-Laurent sous l’autorité du gouvernement du Canada. Cette protection n’interdit pas les activités comme la navigation et la pêche, mais elle leur impose une certaine surveillance pour favoriser la conservation. Il existe plusieurs autres parcs marins dans le monde, mais ils sont situés dans les eaux territoriales des pays qui les contrôlent, c’est-à-dire à moins de 200 milles marins des côtes. Au-delà de cette limite, l’océan n’appartient à personne. Si les océans couvrent 71 % de la surface du globe, la haute mer, au-delà des eaux territoriales, représente pour sa part 45 % de la surface du globe. Donc près de la moitié de la planète est laissée sans protection.
Emerging risks from marine heat waves. Thomas L. Frölicher & Charlotte Laufkötter - Nature Communications 9, Article number : 650 (2018), publié en ligne 13 février 2018
Recent marine heat waves have caused devastating impacts on marine ecosystems. Substantial progress in understanding past and future changes in marine heat waves and their risks for marine ecosystems is needed to predict how marine systems, and the goods and services they provide, will evolve in the future.
Réchauffement climatique : le niveau de la mer monte plus vite que prévu. L’Express, 13 février 2018
Le niveau des océans pourrait grimper de plus de 60 centimètres d’ici 2100 d’après une étude basée sur des informations collectées par satellite pendant 25 ans, qui confirme les projections du Giec.
▶ Consulter l’étude :
Climate-change–driven accelerated sea-level rise detected in the altimeter era. R. S. Nerem, B. D. Beckley, J. T. Fasullo, B. D. Hamlington, D. Masters and G. T. Mitchum - PNAS 2018 ; published ahead of print February 12, 2018
Une acidification plus rapide que prévu en Atlantique nord. CNRS/IFREMER/IRD/IIM/UBO, 12 février 2018
Avec l’accumulation des rejets d’origine humaine, le CO2 dissous augmente dans les eaux océaniques de surface. Un article publié le 12 février dans Nature montre une pénétration de ces teneurs en CO2 plus rapide que prévu en profondeur, au niveau de l’océan Atlantique nord. Les récifs coralliens d’eau froide pourraient en être victimes. Ces résultats confirment l’intérêt des longues séries temporelles, comme celles du projet Ovide mené par des chercheurs de l’Institut de recherche marine de Vigo (Espagne) et du Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS – CNRS/Ifremer/IRD/UBO), pour suivre l’impact du changement climatique dans l’océan.
Un archipel du Pacifique s’agrandit malgré la montée des eaux. Dépêche AFP, 9 février 2018
Une étude publiée sur le journal Nature montre que l’archipel de Tuvalu s’accroît en superficie, contredisant l’idée que toutes les îles basses devraient être bientôt englouties par la montée des eaux.
Protect the neglected half of our blue planet. Glen Wright, Julien Rochette, Kristina M. Gjerde and Lisa A. Levin - Nature, 6 février 2018
Un accord ambitieux sur la haute mer est déterminant pour assurer la conservation des écosystème marins. Un nouveau traité couvrira en effet presque la moitié de la surface de la planète. (traduction IDDRI)